jeudi 12 avril 2012

Fin du blog ; questions ouvertes

Il suffisait de ne plus croire aux dogmes de la Ve République pour les faire tomber. Parti-présidentiel, chef au-dessus des partis, tout cela vole en éclats maintenant.

Les signes d'un changement étaient déjà palpables, mais ils ne sont pas pour autant des bons signes.
  • cause no 1 : le passage au quinquennat et de son rythme effréné rend difficile la création d'un mythe présidentiel. 
  • cause no 2 : Les partis n'ont pas le temps de se tester électoralement.
  • cause no 3 : notre époque, avec une idéologie économique dominante mal combattue, a de quoi rendre les citoyens quelque peu cyniques face aux changements qu'on leur vend -- Sarkozy représente la transition, sans doute
Signes, avantages et problèmes :
  • Les think tanks (laboratoires d'idées) qui sont apparus dans les années 90 ont pris une grande importance, comme si on préférait prolonger plus loin encore la compétition entre deux camps, au niveau des haut-fonctionnaires. Cela permet, j'imagine, de tester plus d'idées d'une décennie et d'un  à une autre.
  • Surtout, ces labos d'idées sont le signe d'une remise en cause permanente pour actualiser les plate-formes des partis. Et non plus les révolutionner avec l'arrivée d'un nouveau chef, qui De Gaulle, qui Chirac, qui Sarkozy. Le changement est plus doux, mais peut-être aussi moins démocratique.



Reste donc à faire les changements constitutionnels et institutionnels qui s'imposent pour assurer une forme responsabilité devant le Parlement.